Moulinet

Les sites remarquables de Moulinet

L'Eglise St Jean de Lasbardes

Église Saint-Jean dite église de Lasbardes

Les parties les plus anciennes de l’église Saint-Jean de Lasbardes, reconstruite au XIXe siècle, datent du XIIe siècle

Avant l’ère chrétienne se trouvait déjà à cet endroit un lieu de culte païen.
On sait qu’au Ve siècle, les Wisigoths se sont établis au lieu-dit les Bardes, pour s’y réfugier profitant de la forêt et des terres environnantes abandonnées.

Le terme de « bardes » viendrait du mot tudesque Wardas signifiant « protection, surveillance ». Ils auraient probablement construit un temple à l’emplacement de l’église.

L’église de Lasbardes dépendait de la paroisse de Monbahus.

Description du Monument:

Eglise composée d’un vaisseau terminé par un choeur à abside, probablement construite au 12e siècle. Mention de travaux de réparation en 1817-1818 réalisés par l’entrepreneur Labrousse de Villeneuve-sur-Lot sous la conduite de l’architecte Delbrel.

Reconstruction du clocher vers le milieu du 19e siècle. Projet de restauration et d’agrandissement de l’église établi en 1860 par l’architecte de l’arrondissement de Villeneuve-sur-Lot Léon Vigier : construction de chapelles latérales, travaux effectués par l’entrepreneur H. Labruyère en 1863. Suite à l’effondrement des voûtes en berceau des chapelles, reconstruction sous la conduite de l’architecte villeneuvois Adolphe Gilles en 1873 des chapelles sud et du mur occidental, de la chapelle nord en 1874, par Rigal dit Galinou, maçon à Cancon ; travaux achevés en 1876. Construction de la sacristie en 1877.

Restauration intérieure en 1897 et réfection de la fenêtre du choeur « pour lui donner la forme romane ». Restauration de la voûte du choeur en 1899 et de la voûte de la nef vers 1950. Croix de cimetière datée 1896 sur le socle.

L'Eglise St Jean de Lasbardes

Initialement connue sous le nom de Sainte Marie-Madeleine de Lentignac, elle est ensuite placée sous le patronage de Saint-Ferréol.

Vers l’an 1120, la paroisse de Lentignac dépendait vers du prieuré conventuel de Ste Livrade. L’église doit dater de la fin du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle.

Le portail en arc brisé peut dater du XIVe ou XVe siècle. Les fenêtres sont modifiées au XVIIe ou XVIIIe siècle. Le porche en appentis doit dater du XVIIIe siècle.

L’église est vendue en 1798 à Gérard Béchade-Labarthe, mais elle est rendue au culte en 1825, puis à la commune en 1833. Elle est désaffectée en 1950. Elle est restaurée en 1974. Réfection de la toiture en 1997.

L’église et le cimetière attenant ont été inscrits au titre des monuments historiques le 11 Septembre 1997 sous la référence PA47000027.

 

Château de Moulinet

En 1577, Marie de Verdun, épouse de feu Charles de Montferrand, seigneur de Cancon, donne à sa fille Marguerite la « maison noble et le chasteau » de Moulinet et ses appartenances démembrées de l’ancienne seigneurie de Valens.

L’ancien château de Moulinet comportait un pavillon quadrangulaire auquel était accolé un donjon, incorporés dans le nouveau logis construit en 1708, après l’acquisition de la seigneurie par Joseph Philippe François de Mathieu, conseiller du Roi au parlement de Bordeaux.

Les dépendances comprennent des écuries et un corps de passage daté 1717, surmonté par une salle équipée d’une cheminée monumentale (démontée et remontée dans l’actuel logis). Il existait un jardin au sud dans lequel se trouvait l’orangerie pour 500 orangers et citronniers, détruite vers 1816.

Vers 1840, restauration du logis pour Ernest Cazet fils. Logis en équerre sur cour, élévation postérieure de cinq travées, toit en croupe brisée, ardoises sur le brisis.

Le château de Moulinet est une propriété privée et ne se visite pas.

Source Base Mérimée, culture.gouv.fr/culture&patrimoine

Maison à empilage de Moulinet

Les maisons à empilage constituent un mode de construction unique, baties pendant une courte période de temps de 1490 à 1510, ces maisons ont semble t’il été construites par des populations venant défricher et cultiver la terre de la région. On n’a pas de détails sur l’origine de ces populations.

Sur un soubassement en pierre pour protéger de l’humidité, on trouve des murs de bois couché faits de madriers de chêne, ces murs sont surmontés à l’étage de colombages (bois dressés) plus traditionnels au Moyen Age.

Ce mode de construction ne se trouve nulle part ailleurs en France et est concentré sur le nord Lot et Garonne et sud Dordogne.

Il reste moins de 50 maisons à empilage encore debout et dans des états de conservation très différents.

La maison à empilage partiel de Moulinet est une propriété privée qui ne se visite pas.

Source Base Mérimée, culture.gouv.fr/culture&patrimoine